Mes léctures de vacances

 

Mes lectures pendant les vacances

Faites genre c'est ma bibliothèque, okay ?
 

    Cette année, une de mes bonnes résolutions est de faire plus de chroniques ici, et ce avec abnégation. Or, vu que je n’ai pas la rapidité de lecture de Marc, le Chroniqueur des Chroniques du Chroniqueur (abonnez-vous), que je compte garder un minimum de vie sociale malgré les éventuelles fermetures de bars (si le SARS-COV2 m’en laisse l’opportunité, bien entendu) et que j’ai quand même la prétention d’un emploi à côté (parfois), il va falloir que je diversifie mes sujets. De ce fait, je risque de vous partager un peu de ma prose sous forme de courtes nouvelles, de résumés d’évènements (ce que j’avais déjà fait), de chroniques de livres et de BD, voire même de billets d’humeur (Jean-Michiel Blanquer, gare à toi, tu risques d’apparaitre ici, et pas forcément sous ton meilleur profil…). 

Je te regarde, Jean-Mi
 

    Je me permets donc, au vu de cette ambition, de vous partager mes lectures de vacances (oui, on est mi-janvier, ne posez pas de questions, okay ?). En tant que blog sur les littératures de l’imaginaire, je me dois d’être à la pointe de l’édition et d’avoir de pertinents commentaires à faire sur les dernières sorties du genre. Genre.

Pendant ces vacances de Noël, entre les plats trop gras et mon activité aux fourneaux (j’aime faire des petits gâteaux de Noël alsaciens. C’est bon pour mon moral), j’ai eu le temps de m’intéresser à des textes fondateurs, des écrits tellement importants pour la SF, la fantasy et le polar que ce sont presque des lieux communs. Il s’éveille. Cependant, je me devais de commencer quelque part, et entamer les classiques ne fait jamais de mal. J’ai nommé :

Mickey Parade Géant Collector : Section Frissons n° 17

Super Picsou Géant n° 227

Les Aventures Galactiques de Fantomiald n° 1 (un hors série de Picsou sur Fantomiald)

Et bien entendu, le Necronomicon de Habdul Al-Hazred, ouvrage indispensable pour les fêtes de fin d’année comme chacun sait.

 

Mes trois petits canards


Le livre de Nowel

Découvrons notre conte hivernal...

    Je me suis isolé de la foule familiale et du bruit de mes pairs pour tourner avec délices les pages colorées de mes bandes dessinées. Le premier, Mickey Parade spécial horreur, s’intéresse aux Castors Juniors, Riri, Fifi et Loulou, les neveux (dont les parents ont disparu, rappelons-le) palmipèdes préférés de l’oncle Donald. Celui qui est mort se réveille. Suite à un concours organisé par leur école ; nos canards heroïques vont devoir visiter moult établissements scolaires plus farfelus les uns que les autres. Leur mission ? Représenter Donaldville, capitale du grand état du Calisota, baignant sa façade ouest dans les eaux chaudes du Pacifique. 

 


    Nos castors à plumes s’envolent prestement en Europe, non pas à tire d’ailes, mais en siège de Boing. La Suède, l’Alsace, l’Italie… Bref, les voilà embarqués dans un tour palpitant du vieux continent. Cependant, de mystérieuses choses arrivent alors qu’ils sont présents ! Des fantômes apparaissent, un esprit frappeur, des yétis, des sorcières et même des loups-garous qui en veulent à un bonhomme de pain d’épices… Que de dépaysement OGTHROD AI'F GEB'L-EE'H ! (excusez-moi, j'ai un truc dans la gorge. Reprenons) La narration est décomposée en petits épisodes d’une vingtaine de feuillets, chaque destination ayant son propre récit, son conte d’épouvante, tout en étant la suite directe de l’histoire précédente. Et c’est là que le premier problème survient. En effet, FHTAGN si dans la première intrigue, nos neveux prodigues concluent que de fantômes il n’y a que les symptômes, et qu’il ne s’agissait que de projections holographiques, pervertissant leurs sens de manière dramatique, dans la seconde histoire, un esprit frappeur prend possession d’un professeur fort couard. Que doit-on croire ?! Magie ou pas magie ? Le Grand Défunt ne rêve plus. En Suède, les yétis sont de pauvres scientifiques qui ont raté une expérience, et qui sont sauvés à la fin grâce à la science, retrouvant leur apparence physique. Mais ensuite, des loups-garous et des sorcières lanceuses de sorts apparaissent dans une forêt meurtrière. La cohérence est donc singulière, surtout quand on se retrouve vers la fin de l’œuvre, avec étrange et rationnel en mélange : de retour au Calisota, les canards partent dans une école de voile, pour apprendre à naviguer même en pénurie de gasoil. Stupeur : le golfe est dépourvu de vent, capturé par… non moins qu’un revenant. Mais pour laisser son âme partir en paix, les enfants ingénieux usent d’un procédé douteux : l’hologramme de la première histoire sera la conclusion du dernier cauchemar IÄ !

 


    Passons à présent au Super Picsou Géant, où nous retrouvons, de nouveau, nos Castors Juniors ! Ils nous avaient manqués, n’est-ce pas ? Ceux-ci sont convoqués par le Grand Mogol pour participer à une grande réunion inter-États pour organiser une mission un peu folle. Des Castors d’Alaska sont venus jusque dans le Calisota pour demander de l’aide qu’on ne leur refusera pas. Le problème ? Dans leur pays du Grand Nord, un technomilliardaire détruit la nature en forant dans une vallée protégée, mettant en danger la faune et la flore. Des oiseaux endémiques de l’endroit se retrouvent menacés par les activités délétères de notre milliardaire. Le sol, riche en minerais rares et chers, car supraconducteurs, permettent après transformation, la fabrication de nouveaux ordinateurs. L’objectif des enfants face à ce désastre écologique sera de réunir des preuves contre le magnat informatique et d’aider les oiseaux à survivre cette épreuve. Les pauvres volatiles, en l’absence de prédation, sont plutôt dociles et ne s’effarouchent pas sans raison. Leur nom ? Les Belzhiboux ! Le démon est un faux dieu les grands anciens vont se réveiller leur gardien mort en R'ley s'étire. Les trois frères, accompagnés de trois autres comparses, prennent l’avion en direction des oisillons : l’Alaska.

Sur place, les voilà embarqués dans une mission d’espionnage. Après avoir monté leur camps et installé tout leur appareillage, ils observent à la jumelle l’endroit du saccage. Les gardes du milliardaire, loin d’être de la dernière pluie, finissent par les repérer, puis après une courte course poursuite, à les ligoter sans soucis. Le vilain de l’histoire, notre ultrariche notoire explique ses vils plans dramatiques en faisant des airs énigmatiques. Les jeunes canards finissent par réussir à s’enfuir, emportant avec eux les preuves des méfaits, de quoi mettre notre méchant aux arrêts. Ainsi s’achève cette histoire prosternez-vous devant celui qui est mort, nos héros remettants ces preuves à d’autres canards, pouvant eux porter les charges devant la justice, pour arrêter l’indécent ainsi que ses complices. R'ley s’éveille en son sein celui qui est mort s’étire ses rêves ne sont plus.

 


    Fantomiald, nous voilà ! Powerduck pour nos amis anglophones et italophones. Je ne vous décrirai pas la légende de ce canard habillé de noir carbone, à vous de découvrir ce personnage qui me passionne ! Sachez juste qu’à côté, les super héros classiques paraissent démodés. Ce canard ingénieux à plus de courage que bien des dieux, qu’ils soient de la mythologie DC ou de l’univers de chez Marvel les dieux sont morts celui qui est mort se réveille Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R’lyeh wgah'nagl fhtagn.

 

    Pour ce qui est du Necronomicon fhtagn fhtagn fhtagn fhtagn fhtagn FHTAGH IÄ ! IÄ ! CTHULHU FHTAGN !

Celui qui est mort doucement s’étire, celui qui est mort en R'ley calmement s’éveille, celui dont les étranges éons ont vu mourir la mort respire fhtagh fhtagh FHTAGN

Le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus le Grand Défunt ne rêve plus CHTULHU FHTAGN !

Y’AI'NG'NGAH, YOG-SOTHOTH H’EE-L’GEB F'AI THRODOG UAAAH !!

PH'NGLUI MGLW'NAFH CTHULHU R’LYEH WGAH'NAGL FHTAGN ! PH'NGLUI MGLW'NAFH CTHULHU R’LYEH WGAH'NAGL FHTAGN !


/ !\Communiqué spécial/ !\

Nous nous voyons dans l’obligation, chez DoctriZ Internationnal Limited Incorporation Trademark© d’interrompre ce billet de blog. En effet, notre stagiaire exploité a été retrouvé devant son ordinateur, l’œil vide, la joue flasque et une marre de bave baignant le bureau (propriété de l’entreprise !). Le début de l’année ayant été trop stressant pour lui, nous avons décidé de le recycler en Soleil Vert pour le bien de tous, merci de votre compréhension.


/ !\2nd communiqué spécial/ !\

DoctriZ Internationnal Limited Incorporation Trademark© cherche en ce moment un stagiaire pour écrire des billets de blogs et lire des livres maudits. Pour plus d’informations, actualisez-vous sur Pôle Emploi. Merci de votre compréhension.

 

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Si vous voulez lire notre PDG à vie la Grande DoctriZ cracher un peu de venin sur le président des riches, ce sera ici :

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