Utopiales 2021 - le périple

 

Les Utopiales

Quoi qu’est-ce ? Est-ce comestible ? Est-ce un think tank obscur qui alimente un lobby pro bébé phoques ? Est-ce un lieu ? Est-ce un état d’esprit, ou une révolution, chère à notre ami Steve Jobs ?

Rien de tout ça.

C’est un festival de science-fiction. International, même. C’est vous dire le truc.

Mais comment vous rendre compte de cet évènement, de son foisonnement, de ses petits fours et de ses remises de prix ? Ma foi, en vous racontant notre périple là-bas, à Zelda et moi.

Vous voulez être émerveillé.e.s, en cette période post-Halloween ? Alors, suivez-moi !

*geste de la main vous invitant à me suivre, sur une musique de film féérique des années 80*



Jeudi :

Tout a commencé alors que nous sortions du train nous charriant dans cette charmante bourgade qu’est Nantes (pour les Parisiens : c’est en province. Pour les autres : c’est en Bretagne). Chargés comme des mulets de trait, nous nous dépatouillons dans le dédale des petites rues qui nous amènent jusqu’à notre Graal : le bar. Où nous retrouvons notre merveilleux ami Marc, chroniqueur des Chroniques duChroniqueur (allez-y jeter une pupille, c’est chouette), et notre logeuse-lyonnaise-attachée-de-presse-présentateuse-membre-honorifique-de-l’équipe-DoctriZ : Gadzelle, qui a eu la bien mauvaise idée de tomber malade pile la veille. Pauvre Gadzelle. Rassurez-vous, ça ne l’a pas empêchée de passer un bon festival, d’après ses propres dires.

Citation :

« non, mais c’est trop cool ».

Voyez ?

Revenons à notre bistrot. Attablé.e.s avec nos ami.e.s se tenait un certain MLK Plus, musicien de son état (en fait il fait d’autres trucs dans sa vie, mais ce n’est pas le sujet), et membre de la charmante équipe de Mana et Plasma (si vous ne connaissez pas, c’est très chouette, et ça ne peut que le devenir encore plus grâce à l’arrivée de jeunes talents dans leur équipe. Dont Zelda. Non, je ne suis pas partial, arrêtez de penser ça et allez vous abonner à sa chaine Twitch — twitch.tv/doctriz).

Après quelques calembours, nous décidons de ne pas veiller trop tard : le festival commence demain, aux petites heures du jour, celles qui ne me voient que rarement et que je hais parfois.

Une photo du château parce que le tourisme


Vendredi :

Après une bien trop courte nuit suite à un endormissement difficile (j’aime bien lire le soir. Or, à cause de nos conditions de logement, il n’y avait pas de loupiote pour éclairer mes pages. Je ne suis pas un technicien bien traité, sachez-le), nous nous mettons en route pour ce grand festival en intérieur, dans la Cité des Congrès de Nantes. Toujours en Bretagne, d’ailleurs.

On traverse les sas de sécurité, on fouille nos sacs, on nous donne nos badges presse, tout va bien. Zelda se fait gentiment rabroué par ses ancien.ne.s collègues du desk, car madame a été bénévole pendant de nombreuses années, et le passage de l’autre côté du bureau n’a pas plu à tout le monde. Comme je les comprends (déso Zelda).

Nous voilà dans le festival ! Youhoo !

Première étape, Mars.

Vraiment, en plus, il y avait un modèle de la planète Mars dans l’entrée de la cité. Pas à l’échelle, à mon grand désarroi, mais on fait avec ce qu’on a que voulez-vous ma bonne dame il n’y a plus de saisons.

Mars. Que dire de plus ?
 

Seconde étape : la salle presse. Enfin, essayer de trouver la salle presse. Des amis bénévoles nous indiquent où nous rendre, et nous acceptons la quête sans trop râler, parce que cette salle recèle un trésor que nulle autre ne peut offrir : du café à volonté.

Le nerf de la guerre.

On va donc attaquer la cafetière joyeusement, en passant devant les expositions de mangaka et de bédéistes, laissant la Planète Rouge derrière nous.

Fun fact : c’est la planète de Zelda ! Hé oui Jammy, Zelda est née en Mars, et possède même une météorite martienne ! Ça t’en bouche un coin, hein, Fred ?

Retournons à nos moutons électriques.

Après nous être copieusement drogué.e.s à la madeleine caféinée, nous sommes opérationnel.le.s pour entamer cette journée comme un fil face à une motte de beurre (pour ce qui est de l’entame, j’entends). Nous abandonnons Gadzelle, qui s’enfuit vers une conférence, alors que je me glisse vers la plus grande librairie de l’imaginaire de l’univers. Il faut que vous sachiez : j’ai un problème. Je fais disparaitre beaucoup trop d’argent en livre. Genre, plus que mes revenus me le permettent. Parfois, j’ai jeuné pour acheter des livres (c’est faux, mais vous comprenez l’idée). Cet endroit est un lieu dangereux pour ma précarité, voire même toxique.

Je dépense donc plus d’un tiers de mon loyer en bouquins et regrette immédiatement ma décision : je vais devoir les porter pendant tout le festival.

Voilà voilà voilà
 

En nous baladant, nous rencontrons plein de monde. Plein, plein, PLEIN de monde. Des ami.e.s nantais.e.s (pardon, breton.e.s), des gens qu’on a invités sur DoctriZ, des gens rencontrés aux Intergalactiques, et même des coupaines croisé.es aux Mystériales de Redon.

En vrac : Lau, de Radio Moustique, Erwann Perchoc du Bélial', Alex Nikolavitch, Xavier Dollo, Camille Leboulanger, Bertrand Campeis, Stéphanie Nicot, nos ami.e.s Corentin et Solenn du Laboratoire des Imaginaires, et j’en oublie surement plein.

Vient le temps de casser la croute, après avoir récupéré notre Gadzelle (qui est trop cool, au cas où vous auriez des doutes, malgré son handicap de ne pas être bretonne. Mais ce n’est pas sa faute.)

Les choses sérieuses commencent : il faut travailler !

Oui, nous sommes là avant tout pour le travail ! Des interviews à mener, des gens à amadouer, des livres à acheter… tout ça, c’est pour le travail ! N’en doutez pas.


Nous interviewons Léa Murawiec, autrice du Grand Vide, une BD très intéressante dont je vous conseille la lecture. La vidéo de l’entretien sera bientôt disponible ici.

 

 

D’ailleurs, de manière très cocasse, notre micro-cravate s’est progressivement dégradé au cours de ce long weekend, jusqu’à rendre l’âme PILE AVANT LA DERNIÈRE INTERVIEW. Pas après, non, avant. Je vous raconterai. #teasing

Bref, avec Léa ça se passe super bien, c’est une personne adorable, on est donc forcément ravi.e de l’avoir rencontrée.

Vu que c’était notre seul engagement fixe de la journée, j’ai porté tout le matos pour 30 min de film, mais que voulez-vous, ce sont les joies du métier (encore une fois : on était là pour le travail).

On va souffler sur un café trop chaud en salle presse pile au moment où débarque… toute l’équipe de Mana et Plasma. Marc, Saïd, L’Oli Fant, Winny, MLK et SF Theory. Il ne manque que Kurt, qui viendra demain. Et Nausicaah mais ce sera pour un autre fois !

Ça fait vraiment plaisir de les voir en vrai, jusqu’à présent nous n’avions eu que le loisir de les observer à travers un écran. Forcément, ce n’est pas pareil. L’Oli est toute petite, par exemple ! Alors que le cadrage de ses vidéos laisse penser qu’elle est bien plus grande (allez voir son boulot c’est génial). Vais-je partir dans un long paragraphe sur la relativité ? Non. Mais quand même. Saïd : très grand, alors que, vu le cadrage qu’il a utilisé lors des lives avec Zelda, impossible à dire (allez acheter ses bouquins, ils sont faits main par l’auteur de A à Z).

La relativité des perceptions, tout ça.

Après, on s’est surtout posé au bar de Mme Spock, en prêtant une oreille à ce qui se disait dans la grande salle de conférence juste en dessous, avant de rentrer dormir pour de nouvelles aventures demain.

Bon, les copaines de Mana et Plasma ont décidé, elleux, d’aller boire un coup dans des bistrots de la ville. Qui peut leur en vouloir, après tout ?


Samedi :

Le réveil sonne. Il me nargue, là, au bout de mon lit, à m’agresser les sens pour que je me lève et lui rabatte son caquet artificiel. Vil ennemi du peuple qu’est le réveil !

Je le pousse du bout du pied, mais rien n’y fait. Il continue son attaque, vicieusement.

Un jour, un couillon en Mésopotamie a décidé de replanter un grain de blé pour avoir de meilleure récolte, et 8000 ans plus tard, à cause de lui, mon réveil me tire de sous la couette bien trop tôt.

Je grogne, mais m’extrais de mon cocon. Aujourd’hui, on a rendez-vous à 9 h 30 avec Floriane Soulas. Il ne faut pas être (trop) en retard. Surtout que c’est pour prendre le petit-déj.

Heureusement, nous ne sommes pas loin, à pied.

Le réveil.

On se prépare, doucement. Arrivé.e.s face à la rue, nous sommes accueilli.e.s par un mur d’eau. Vu qu’on est en Bretagne, forcément, il flotte. Aucune importance, après tout, les caméras ne sont que du matériel électronique, et les livres que du papier, rien de tout cela ne craint la pluie. N’est-ce pas ?

N’est-ce pas… ?

On cavale comme on peut avec notre barda jusqu’à une boulangerie : Zelda avait promis d’apporter des chouquettes à ses ancien.ne.s collègues du desk pour se faire pardonner de les avoir trahies et abandonnées. Pardon. Pour les réconforter dans leur travail. Voilà.

Une fois les gourmandises lootées, direction la Cité, sous la pluie toujours battante, mais un peu moins. Mais toujours.

On arrive en retard au café qui est aussi le bar du festoch'. Floriane est entourée de plein de gens très chouettes, avec qui on fait connaissance : Jean-Philippe, GM de son état, qui a rapporté des cookies, conjoint de Morgan of Glencoe, harpiste sensationnelle et autrice (je n’ai pas encore lu ses livres, mais on m’en a dit que du bien), Bénédicte Coudière, qui a offert un de ses livres à Zelda (non, je ne suis pas jaloux. C’est faux.), Bertrand Campeis (on en reparlera, de ce nom), Nikolavitch et plein d’autres. À vrai dire, on est resté.e là jusqu’à midi, donc ça a un peu été les chaises musicales. Ce qui est bien pratique pour moi, car, tous les ans, j’achète l’anthologie des Utopiales. Et tous les ans, je demande aux copaines et gens que je rencontre de signer dedans. Cette année, j’ai eu BEAUCOUP de signatures. Je suis un technicien content.

 

Si vous arrivez à vous retrouver : bravo
 

Zelda parle avec Morgan, et on se fixe un rendez-vous le soir même, au resto des Utop, pour discuter d’une éventuelle collab' (comme disent les jeunes (il parait(on m'a dit(Au moins fut un temps)))).

Mais aujourd’hui, on n’est pas là pour cueillir des kig-ha-farz (c’est comme des fraises. Mais breton. Et avec du lard), on a 3 interviews d’une demi-heure : la première avec Jean Krug (qui est devenu un copain, il est trop cool), la seconde avec Saul Pandelakis (qui est aussi trop trop cool, un camarade engagé, qui a réussi à finir sa thèse. Je dis ça parce que Zelda est en pleine rédaction, donc je me permets de la taquiner. Vu qu’elle va me relire) et la troisième avec Ludivine Bantigny, une spécialiste de la Commune et de Mai 68.

Lors d’une pause entre les interviews (le travail), on monte prendre l’air sur la petite plateforme. Je croise Nicolas Martin, de la Méthode scientifique, sur France Culture, et lui demande une petite bafouille. On discute 3 min, et on se rend compte qu’on a le même vernis à ongles. Ça l’a fait beaucoup rire. Normal. Je suis hilarant (non).

Ça c'est son p'ti mot. C'est sympa d'avoir mis "bon courage"
 

Mais pas le temps de niaiser, il faut retourner faire le travail.

Toutes les interviews seront bientôt disponibles ici, ne vous inquiétez pas, il faut juste que je finisse le montage. Ainsi que celui des Intergalactiques. Haha. J’ai plein de boulot, en fait.

Après tout ce travail, Zelda se dit qu’on bien mérité une petite mousse, et donc, direction le bar.

Quoi, comment ? Des conférences ? Oui, il y en a plein aux Utopiales. Ainsi que des projections de films et de courts-métrages.

Ah, est-ce qu’on y est allé… ?

Heu… Oui, bien entendu. J’en ai vu au moins 3 !

Un passage éclaire dans la librairie pour trouver le livre de Morgan nous fait croiser M. Nikolavitch en dédicace. Il nous refile ses livres sans aucun scrupule, nous forçant à les acheter après avoir barbouillé dedans. Le fourbe ! (on t'aime Alex)

Zelda va voir Joëlle Wintrebert, qu’elle admire beaucoup, et les deux papotent quelques minutes.

L’heure du repas du soir s’approche, et nous décidons collectivement que nos estomacs dirigent nos actions. On se rend au restaurant, accompagné d’une clique de gens cools.

Sur le chemin de la pitance, une halte s’impose au débit de boisson, pour racoler des camarades. Bertrand Campeis en profite pour me demander en mariage. Mon psy dit que j’ai une tendance à l’autodestruction, mais il ne faut pas déconner quand même. J’ai dit non. Il n’avait même pas de bague à ma taille, l’enfoiré ! Je suis sûr qu’il a fait plusieurs demandes ce week-end. Tu ne m’auras pas, Bertrand !

Bref, on passe le guichet pour manger, je me ruine en invitant Zelda (oui, mon banquier n’a pas du tout aimé ce petit séjour. J’ai essayé de lui dire de venir, mais il n’était pas ultrachaud. Allez savoir). On se pose à une table. Zelda discute avec Morgan, et moi avec Jean-Philippe, pendant que Gadzelle cause avec Jean, de Miroir SF.

Zelda commence à fatiguer et rentre pour se coucher tôt.

"Zelda à table", octobre 2021, artiste inconnu
 

Ketty Steward se joint à nous, et prédit l’avenir de Gadzelle en 3D (vous ne pouvez comprendre que si vous avez rencontré Ketty. Ketty est trop cool. Ketty est le bien. Lisez Ketty. D’ailleurs, si tout se passe bien, Zelda devrait l’avoir en live la même semaine que sort cette chronique. Vous avez intérêt à venir !).

Les discussions s’animent à mesure que la bouteille de pinard s’abime, et Alex parle du fait qu’il est plutôt doué en jeux de mots et autres calembours. Que n’a-t-il pas dit là ?!

Morgan remonte ses manches et le provoque en duel. Vous avez déjà vu un combat de carte Yugi Ho ? Ben pareil. Toute l’assemblée s’est tue, des gens ont tracé un ring sur le sol, et la joute verbale a commencé.

En trois phrases, notre ami Nikolavitch n’était plus qu’une ombre dans le rétroviseur de Morgan, qui enchainait les attaques, sans même essayer de prendre la peine de se défendre : elle n’en avait pas besoin.

Réalisant sa défaite, Alex, le cœur lourd, mais le regard fier s’est levé de la table, a mis un genou à terre et s’est incliné face à son adversaire, lui concédant la victoire.

J’ai vu beaucoup de combats dans ma vie (oui, bon, au cinéma, quoi), et celui-ci tenait presque de l’exécution sans merci.

Morgan of Glencoe : Winner.

Morgan of Glencoe

 

Ketty a chanté, et on a parlé métal et Hellfest avec Jean-Philippe. Petite anecdote amusante, Jean-Philippe porte un kilt aux couleurs de la Bretagne (avec le tartan breton, quoi, il n'y a pas de Gwen ha du imprimé sur le kilt, calmez-vous) ! Forcément, rien d’anormal à Nantes (la Bretagne), mais ça reste peu commun (le kilt). Un peu comme tomber sur un pokemon shiny (désolé Jean-Philippe).

Après autant d’émotions, j’ai avalé mon dessert et je suis allé pioncer.


Dimanche :

La fatigue.

Pernicieuse, celle-ci se fraie un chemin jusqu’à ma conscience. Fuie, vile créature ! Tu n’assiègeras point ce donjon !

Vite, où est la cafetière ?

Nous arrivons… peu en avance au festival, aujourd’hui. La pluie a de nouveau frappé nos pauvres corps et trempé nos piètres âmes. On se dirige, penaud.e, vers la salle presse, pour y consommer quelque breuvage chaud et revigorant. Nous voulions assister à l’Observatoire de l’Imaginaire (à ne surtout pas confondre avec le Laboratoire DES imaginaires, rien à voir), mais ça commençait à 9 h du matin, bien trop tôt pour nos trop petites heures de repos.

Je ne vais pas vous mentir, je ne me souviens pas de grand chose de cette journée, en tout cas, pas trop dans l’ordre chronologique. On a repris un petit déjeuner avec Floriane Soulas, on a interviewé Robin Cousin, on a discuté avec Erwann Perchoc, on lui a demandé comment on pouvait mettre Zelda dans Bifrost (sans mauvais jeu de mots, hein, soyons sérieux), on a bu un café avec Jean Krug, on a essayé de redéfinir ce qu’était la SF avec RMD de nooSFère, qui lui a tenté de corrompre Zelda en lui racontant que la WorldCon 2024 sera à Glasgow, donc basiquement à côté, et il y a eu la remise de prix des Utop.

POV : "c'est quoi la SF ?"
 

C’est un peu tout flou et tout mélangé dans mon esprit, je ne sais pas pourquoi.

Ah, et on a dit à Nikolavitch de ne pas aller acheter des clopes.

Oh, et il y a eu l’anniversaire des 10 ans d’une collection de J’ai Lu, aussi, mais j’en ai un souvenir assez vague. C’était à midi, et il y avait du vin. Et du fromage. Mais aussi du vin. Peut-être que ça explique pourquoi la journée a filé très très vite.

Bulle, Belle et Rebelle, dans le désordre
 

La remise des prix, donc, le soir. On a passé quelque temps dans la salle presse avec des copaines de chez Argyll et Sailor Flo (la meilleure Magical Girl) à spéculer sur qui gagnerait quoi. Bon, pour la BD, il n’y avait pas trop de débats, forcément, mais pour le prix Utopiales en littérature, il y avait Camille Leboulanger, Jean Krug, Auriane Velten, Emilie Querbalec et Olivier Bruneau. J’avoue, le dernier, je n’ai jamais entendu parler de lui, mais pour tous les autres, mon cœur balançait. Zelda voulait voir Jean gagner, j’étais un peu plus du côté Querbalec, mais au final, c’est Auriane Velten qui a eu le prix, avec After(R) (que je n’ai pas encore lu, mais qui m’intéresse beaucoup, donc dès que j’ai terminé ce que je suis en train de dévorer, je tombe dedans).

Les petits fours et le champagne furent servis. Mangé et bu.

C’est fou, je ne comprends pas, cette journée a vraiment filé.

Avec des gens que je ne connaissais pas, on a essayé de définir précisément avec quel personnage Bella devrait sortir À PART EDWARD dans Twilight. Je suis team Alice, et des personnes mal avisées pensent que ce serait Rosalie. Très clairement, Rosalie elle aime la passion et l’humour (AKA Emmett), pas la fragilité et la maladresse (AKA Bella). Est-ce que Rosalie, elle pourrait regarder Bella pioncer pendant des heures ? Non. Elle pèterait un boulon. Alors qu’Alice, oui (je ne prends pas cet exemple au hasard. Oui, c’est super cringe et énorme redflag, mais Bella semble trouver ça romantique, que voulez-vous).

TIENT DONC ?!
 

Bref, après avoir bu en chancelant quelques coupettes (ou l’inverse), on décide de retourner au resto, avec les coupaines bénévoles, et Saul, avec qui on a pas mal discuté, entre autres des Intergalactiques.

Ah oui, si, il y a eu un moment trop triste où les gens de Mana et Plasma sont tous partis, ainsi que Bénédicte et Nikolavitch.

Et les gens de Mana et Plasma, ils sont arrivés trop à la bourre parce qu’ils avaient fait la jaille comme jaja la veille.

Et Kurt était là.

Est-ce que tout ça vous semble flou et pas dans le bon ordre ? C’est normal. Je l’ai un peu vécu ainsi.

Après le repas, on s’est dirigé vers la salle bénévole pour finir la soirée avec les potes et c’était trop cool. Puis le retour au dodo pour être plus ou moins humain pour le dernier jour.

Les Utopiales vides, c'est toujours un peu triste

Lundi :

Vite vite vite, on est à la bourre.

On a l’interview avec Emilie Querbalec qui commence là, maintenant, alors qu’on pensait qu’il ne serait qu’à 14 h 30.

Allez allez allez, le service presse vient de nous téléphoner pour nous demander où on était. Est-ce qu’on a eu le temps de prendre un petit-déj ou de nous sécher de la pluie diluvienne ? Non.

Est-ce qu’on est réveillé ?

Non.

Ça va bien se passer.


On arrive avec 2 min de retard, ce qui est inattendu, mais cool. Je monte le matos en 4e vitesse, on branche le micro, et là… rien. Pas un bruit. Pas même un soupçon de son. Le vide. LE néant silencieux. La machine est morte.

Damned.

Il faut réagir.

Ni une ni deux, je m’empare de mon smart téléphone portable mobile GSM et l’utilise comme microphone d’appoint en mode dictaphone. Je suis d’ailleurs très surpris du résultat. Il n’y a plus qu’un problème technique à réparer : Zelda est dans le coltar absolu. Mais pour ça, je n’ai pas de solution. Attendre, et prier Cthulhu.


Au final, ça se passe bien, mais ça tient plus de la bienveillance d’Emilie que de notre capacité d’éveil.

Après ce semi-échec (et le fait qu’il va falloir racheter du matos. Yay. Je bondis de joie), nous sommes allé.e.s à quelque conférence sur Ursula le Guin, avec David Meulmans (qui n’a PAS parlé de Donjon et Dragon. Toute l’assemblé était triste). Puis, il fut bien se l’avouer, on a larvouillé au bar avec les gens qu’on aimait bien jusqu’à l’heure fatidique du départ.

Floriane Soulas, Camille Leboulanger, son frère, Guillaume Chamanadjian, Claire Duvivier, Gadzelle, Jean Krug, Coline, Zelda

La relativité, tout ça


Pour en savoir plus sur nos péripéties SNCFique du retour, ce sera sur ce fil Twitter.

 (Attention, il y a de vrai morceaux de fatigue dedans)

Au revoir Nantes !

C’était très intense. Pauvre en sommeil, riche en émotion (ça va souvent ensemble, il parait), on a fait la connaissance de plein de monde trop chouette, Gadzelle nous a accompagnés et a vendu Zelda au plus offrant, j’ai refusé une demande en mariage, un esprit malfaisant a mangé tout le saumon fumé du restaurant des Utopiales (il se reconnaitra), et j’ai ramené un petit éco-CUP à vin floqué au couleur du festival.

Que dire de plus ?

Ah ! Si !

Abonnez-vous à la chaine twitch.tv/doctriz (non ce n’est pas basé au Tuvalu, malgré l’extension), et suivez Zelda sur Twitter, elle est cool. 

Vous pouvez aussi, si vous le voulez et que vous pouvez (ne vous mettez pas dans la merde, hein, c'est interdit), il y à le tout nouveau compte Utip, que Zelda annoncera en live demain (mercredi 10 novembre), mais que vous pouvez trouver ici en avant-première :

https://www.utip.io/doctriz/

 

Des bisous !

-Le Technicien de DoctriZ




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