OVNI : faire du vieux avec du vieux

 

Ah… Les extraterrestres !

    Le pain béni de la SF. Comment écrire une histoire de vampires ou de loups-garous, mais se faire éditer dans un pulp des années 50 ? Les E.T. Comment être raciste, mais quand même se faire imprimer ? Les E.T. Comment explorer ses fantasmes bizarres sans être vu pour un pervers ? Les E.T.

Des êtres étranges et inquiétants, dotés de formes et organes inattendus, et d’expressions indéchiffrables, comment s’en passer ?

Sauf, bien sûr, dans Star Trek TOS, où tout le monde est humain, parce que vous savez. Le budget.

Graouh...

 

Il y a même eu des bestiaires et des théoriciens de l’évolution des aliens que la SF a bidouillée au cours de son histoire, c’est vous dire la richesse du truc ! Rassurez-vous ce n’est pas ce que je vais faire ici. Non. Ici, je vais m’introduire dans les dessous crasseux de la nature humaine, explorer les tuyaux et ficelles suintantes du mensonge et de la manipulation. Je vais vous parler de théorie du complot. Et de mauvais romans. Megafun, hein ? Megafun.

Je vais aborder deux œuvres majeures, qui, à n’en pas douter, resteront dans les annales pour les générations futures. Ces pièces indispensables à la culture de tout terrien en bonne santé sont… Du Jimmy Guieu et une série Z diffusée sur Netflix. À savoir : E.B.E Alerte rouge, de Jimmy, et OVNI : Classés top secret, de Petr Vachler, Tchèque qui est allé chercher des crédits auprès des ufologues américains pour produire son machin.

Si vous ne connaissez pas, adressez-vous à votre bibliothèque, ils ne peuvent que posséder ces deux pépites rutilantes (non). Ou votre boite à livre locale. Ou les tas de crasse qui se forment, parfois, dans les égouts, vous savez ?

Revenons à notre « sujet ». Quel est le rapport entre les deux ? Le 1er est un « roman » qui se veut de SF, publié dans les années 90, et la seconde est une série pseudodocumentaire qui date de 2021. Série d’ailleurs tellement couronnée de succès qu’elle ne dispose pas de page Wikipédia. Trop de fame.

Hé bien, le rapport, c’est que les deux parlent… exactement de la même chose. Des petits zhomme verts, ou « petits gris », ou « petits gris à long museau » (oui, ne me posez pas de questions, je ne sais pas non plus, hein). Les deux tombent bien droit dans la théorie du complot la plus wtf, et se dépatouille avec sans la moindre honte. Mais avec, peut-être, un peu de rancœur, du côté de Jimmy, on verra ça tout à l’heure.

Déjà, résumons. 

/!\ Mais avant tout, TW : violence, Jimmy Guieu. /!\

 

Dans E.B.E. Alerte rouge, notre pervers de service (parce qu’il y a quand même des descriptions de poitrines et de pilosité intime de gamines de 16 ans, merci pour le vomi, monsieur Guieu) nous produit un « roman vérité », selon ses propres dires. Son but est de nous faire découvrir la vérité vraie à travers son texte. De nous ouvrir les yeux. De nous libérer de nos chaines. De ne plus être à la solde de la CIA (alors, oui, toi aussi, là, qui me lit. Au cas où tu n’étais pas au courant. Perso, j’ai essayé de leur demander un chèque après avoir fini le bouquin, parce que, quand même, je ne travaille pas gratos, mais ils ne m’ont pas répondu. Allez savoir).

La vérité vraie, donc est bien entendu que les pitizhommgris existent, voyons, mais surtout que le gouvernement nous ment ! (tout le monde est très choqué de cette information).

Mais il ne ment QUE sur les ptizhommesgris. Hein. Faut choisir son combat, comme on dit.

Je sachons.

On suit le personnage de Lonesome Jackson, prospecteur d’opale en Australie, qui, un beau matin, se réveille à côté d’un énorme pactole de cailloux hors de prix, et ayant rajeuni de 20 ans (ça m’arrive souvent après 3-4 verres). Il décide de devenir… auteur de SF, et est HYPER CONNU du jour au lendemain. Le type éternue, et paf, il pond un navet disque d’or. Enfin, non, mais vous m’avez compris. Genre, il fait des conférences à New York et tout, et est enseveli sous le courrier de ses fans (le livre insiste beaucoup sur les kilos de lettres que l’écrivain reçoit). Pas très fin, Jimmy, pas très fin.

Il retrouve son amour d’antan, qui a — incroyable — elle aussi rajeuni de 20 piges, ce qui fait qu’iels ont le même âge que lors de leur aventure, des années auparavant. Lonesome Jackson se renomme Teddy Cowen. Pourquoi ? Parce que. Posez pas de question, et emménage dans la demi-heure après leur retrouvaille chez son ex. * frissonne d’horreur *

Sachez que si vous posez des questions, vous avez tort, et vous êtes un vilain « scientiste » qui est acheté à la CIA (c’est dit presque texto dans le bouquin, hein. Mais moi j’aime poser des questions et je suis fauché, donc je vais les relancer, pour mon chèque).

En vrai, c’est aussi subtil qu’une tranche de lard dans un macaron : Teddy/Jimmy… des deux sont des noms de plume… bref.

Notre Teddy est contacté par tous les frappadingues… pardon, les « vrais patriotes » des USA (… c’est écrit comme ça dans le livre), qui ont eu le malheur de le voir à la TV, pour lui parler de leur rencontre avec des aliens. Ce qui m’a fait penser que les États-Unis étaient un État déchu, complètement privé de services publics dans les années 90, parce qu’ils l’appellent toujours lui plutôt que les autorités parce que, hein, hé, c’est un auteur de SF, ça déconne pas. Le type a une machine à écrire.

Sa future-femme-ancien-amour-de-jeunesse, Ariellah, elle, est journaliste et enquête sur des trucs paranormaux, parce que, bon, sinon il n’y a pas de scenar et que Jimmy n’a aucune imagination.

Les méchants de la CIA (alors, en fait, ce n’est pas vraiment la CIA les méchants, parce qu’il y a des gentils chez eux, mais c’est la division secrète MJ-12 les méchants méchants — pour Majestic 12, mais même elle n’est qu’un nom qui cache la division-encore-plus-supersecrète Majority 12, mais ils ont gardé "MJ-12" pour plus de confusion, et oui, ça n’a absolument aucun sens, mais que voulez-vous, c’est un roman-vérité) font taire les gens qui ont rencontré des pitizhommgris. Et pour cause : les méchants MJ-12 aident activement les E. T. à, heu… disons, se mélanger avec les humains. Génétiquement. Mais ce n’est pas tout ! Vu qu’ils sont très méchants, ils mutilent aussi du bétail et des citoyens américains pour… Ce n’est pas très bien expliqué, mais ça revient souvent, ça, les mutilations. Ça a dû plaire à Jimmy, de décrire des organes sexuels et des anus découpés. Ce n’est pas pour récupérer des gamètes, parce qu’on a de super passages où des hommes se font kidnapper et « pomper » le pénis avec une sorte d’aspirateur.

Oui, je pense que Jimmy avait de sérieux soucis.

Mais ce n’est pas le pire ! Non, la cellule ultrasecrète dans la cellule secrète de la CIA est vraiment méchante parce qu’elle fait la plus horrible des méchancetés : elle cache la véritude à la population ! La vraie véritation, où on sache le pasmensonge ! Celle qui dit qu’on n’est pas tout seul ! Rendez-vous compte ! Les salauds !

 

Mais quel est donc le rapport entre les méchants de la CIA et Teddy ?

Ça aussi, ce n’est pas ultraclair dans le bouquin. Mais pour essayer de résumer : Ariellah et lui sont appelés pour enquêter sur des mutilations de bétails dans je ne sais plus quel bled (je ne relirais pas ce livre). Ils arrivent, prennent des photos des vaches en pièces détachées, et décident de rester manger un bout chez le fermier. Bon appétit.

Le soir même, tous les rednecks du coin se retrouvent ensemble pour monter la garde dans des postes d’observation pour protéger leurs troupeaux. Teddy fait un discours nul, que tout le monde trouve brillant, et on lui demande s’il veut devenir gouverneur de l’état (no joke).

La nuit commence et une sorte d’hélicoptère pique un veau quelques kilomètres plus loin en le téléportant. C’est apparemment le signal pour tirer comme des bourrins sur l’hélicoptère, en mode YOLO, on balance tout ce qu’on a. La journaliste et l’auteur de livre de SF aussi, hein, rien n’a foutre de la neutralité, c’est les USA, badaboum pan pan pan.

L’hélico est touché par Teddy au lance-grenades.

…

Au. Lance.Grenades.

Non, mais rendez-vous compte de la situation : le mec est venu pour prendre des photos de vaches mortes, et 2 h plus tard il défouraille sur un hélico à l’explosif sur le sol américain alors qu’ils ne sont PAS menacés. V’là le terroriste ! 

 

L’appareil se transforme en boule de feu au-dessus d’un lac pas loin.

Tout le monde est heureux, trop content, ils ont tué un truc ! YAY ! Après une bière de la victoire, ça va pioncer.

Le lendemain, un des fermiers qui était ivre mort la veille est retrouvé, dans le caniveau, sans ses parties, avec un œil et la lèvre supérieure en moins.

Que font notre héros et sa nana ? Ils demandent à la veuve épleurée de se remettre de ses émotions, hein, voilà, il y a une guerre à mener (???) et s’ils peuvent prendre le cadavre en photo avant que la police arrive. Parce que la police est forcément « dans le coup ». Voyons. La CIA. La véritude. Vous sachez. (sinon, pour mon chèque...?)

Le couple retourne à New York et envoie les clichés à la presse de manière anonyme. D’un coup ils deviennent l’ennemi public numéro 1 pour le gouvernement américain et la CIA. Genre, ils ont révélé la vérité à tout le monde, oh mon dieu, les gens vont s’éveiller et faire la révolution : il y a une photo de mec en morceaux dans une feuille de chou. C’est forcément les E.T. 

Bordel, mais si c’est ça qui fait peur, venez acheter des clopes en France, hein, il y a pire sur tous les paquets !

Teddy et Ariellah reçoivent un autre appel, quelques jours plus tard, pour une gamine qui a été enlevée par les pitizhommgris et dont la mémoire a été supprimée, mais grâce au journal intime de sa pote et a une séance d’hypnose, elle se souvient qu’elle a été inséminée artificiellement par les E. T. Panique. Normal.

Je vous mets quand même le passage ou Jimmy nous parle d’avortement, ça vaut son pesant de diamants purs :

"Bonjour, je suis nul."

 

Mais là où c’est fou, c’est que les parents qui passent le coup de fil, pour eux, ils téléphonent juste à un auteur de SF ! Bande d’irresponsables ! Que font les services sociaux ?!

Non, mais tu imagines ?

— Oui, bonjour, monsieur Asimov ? Oui. Ma fille a un problème d’ulcère, je pense que des extraterrestres l’ont enlevé. Que recommandez-vous ?

— Pardon ?!

Mais ce n’est pas grave, nos héros nuls débarquent direct, et écoutent l’histoire de la gamine. Teddy part alors en watt total en expliquant, sans trembler des genoux, que oui, c’est tout à fait normal ce qui lui est arrivé, qu’il y a une trentaine de races extraterrestres qui se baladent sur Terre, que le MJ-12 c’est les méchants dans les méchant, mais la CIA ce n’est pas que des méchants, et que ceux qui ont inséminé artificiellement la fille du couple, c’est des « petits gris à long museau ». Voilà voilà. Les pires parents du monde sont en mode « ah, bon ? Tout va bien alors. On fait un thé ? Incroyable, cette histoire, hein. »

Teddy-la-Menace remarque une voiture sombre qui espionne la maison, en regardant par la fenêtre. Devant une telle menace, iels organisent un tour de passepasse, où les deux filles prennent la voiture pour aller dans un endroit calme, comme appât. Dans le coffre, Teddy et Ariellah sont planqués avec une artillerie de malade ('MURICA !!). 

Paf ! Pif ! Badaboom ! Flingues ! haha ! Pan !

 

Arrivées pas loin d’un lac (encore. Mais pas le même), les lycéennes sortent pour aller balader dans le bois. Les MIB (oui.) de la voiture sombre les suivent. Et là, Teddy et Ariellah décident de passer en mode full meurtre et leur tirent dessus. Iels en tuent un, puis torturent l’autre pour lui faire cracher des infos (qu’il n’a pas), avant de le placer, encore en vie et ensanglanté dans la bagnole, en lui faisant croire qu’iels l’amènent a l’hosto. Puis ils l’envoient dans la flotte.

Voilà, vive nos héros ! Ils viennent de tuer, torturer et noyer des êtres humains ! Mais vu que c’est les méchants de la méchante CIA, ce n’est pas grave, hein. Même s’ils n’ont strictement rien fait de menaçant.

J’accélère, parce qu’il se passe plein d’autres trucs nuls et de tueries gratuites, et à la fin, on apprend dans le passé, à l’époque des mammouths (cherchez pas), qu’Ariellah est en fait une extraterrestre gentille, que c’est elle qui a rajeunit Lonesome Jackson et que l’ancien président des USA est toujours en vie (trop long et trop chiant à expliquer), et que le méchant patron du MJ-12 a fini par avoir une conscience et a fait sauter la base des extraterrestres méchants. C’est tout pourri et ça n’a aucun sens.

Surtout, nos héros sont des bouchers hardcores ! Ils tuent sans hésiter, ils torturent sans aucun problème moral, ils décapitent des gens et envoient les têtes à leur boss (oui, oui), ils balancent un type qu’ils n’aiment pas aux pitizhommgris qui l’interrogent et le découpent en morceaux… et ils sont contents ! Ah, mais j’ai tellement pas envie d’être de leur côté, en fait. Au contraire. C’est quoi ces psychopathes assoiffés de sang, là ?

Déso Jimmy, mais sans moi.

En plus, le bouquin est truffé de gunporn dans tous les sens. On a des descriptions d’armes, avec des acronymes de partout, des incipits sur les munitions, des détails de ce que ces armes peuvent faire sur un corps humain… bref, que du bonheur.

Jimmy, tu es un gros dégueulasse avec un sacré pet au casque.

Depuis la lecture, qui a été loooonnnngue et ultralaborieuse, j’ai un peu réfléchi, et je pense vraiment que l’auteur prend sa « revenche » sur ses « ennemis » (autant ses contradicteurs vivants que ceux dans sa tête). Il tue le patron du MJ-12, il tue Raël parce qu’il trouve qu’il décrédibilise la cause OVNI (lol), il tue le patron du GEPAN parce que c’est un vendu à la CIA, il tue les scientifiques « achetés par l’État profond » qui font du « debunking »… bref, le petit Henri-René (vrai prénom de Jimmy) règle ses comptes.

Maintenant que je vous ai écrit une giga tartine sur cette horreur, vous allez me demander quel est le rapport avec la série-Netflix-tellement-connue-qu’elle-a-même-pas-de-page-Wikipedia ?

Ben en fait, le fond est le même. C’est les mêmes arguments pour expliquer l’existence des pitizhommgris dans cette série que dans le bouquin d’Henri-René. Presque trait pour trait.

Pour résumer, il s’agit d’une espèce de pseudoreportage à l’américaine, où des « experts » sont invités pour parler des OVNIS (à nuancer, hein, il y en a un, sa seule expertise, c’est d’être le fils d’un mec), avec des passages en animation numérique qui n’auraient pas fait honte sur une PlayStation 1 pour illustrer le propos.

Le truc est tellement peu limpide que les gens qui ont dû rédiger les résumés des épisodes sur Netflix ont racontés nimp ! La production value est vraiment pas terrible, et pourtant, dans ce sous-genre très particulier, on est habitué a l’absence de budget. Regardez Ancient Aliens, avec leur générique produit sur Windows Movie Maker 97, par exemple. Magistrale. (ça se trouve sur Netflix)

 

Mais à la différence de Ancient Alien, justement, dont l’hypothèse c’est « les archéologues sont cons et obtus, nous on à la vérité », dans OVNI : classés top secret, on est dans la plus pure théorie du complot : « le gouvernement sait, mais il nous le cache ». Comme pour Jimmy.

Ça ne parait rien, comme ça, mais ça change complètement le ton du docu. On est dans une opposition permanente du « eux VS nous ».

Ce qui m’a choqué, en mettant les deux en parallèle, c’est que le discours n’a pas bougé d’un iota en 30 ans. Jimmy a publié sa purge en 1990, et la série est sortie en 2021. Il s’est passé quelques trucs, depuis, quand même ! La chute de l’empire soviétique, Internet, l’ISS, une armée de satellites qui photographient en permanence une grande partie de la surface de la planète… Bref, le monde a un peu changé. Mais pour les ufologues, non. Même bouzin.

C’est encore les mêmes méchants :

— Le MJ-12, qui est la faction « sombre » de la CIA. Mais qui est en conflit avec la faction « claire », qui veut que les informations sur les E. T. soient révélées au monde.

— Les « comités soucoupes » : le projet Blue Book ou le GEPAN, dont le but est d’enquêter scientifiquement sur les observations d’OVNI. Ils sont vus comme corrompus, mensongers et propagandeux.

— Le gouvernement américain, qui sait depuis les années 30 qu’il y a des E.T.s, mais qui ne veut pas le dire, et qui a gardé le secret trop longtemps pour pouvoir l’avouer sans perdre la face (?).

— l’US Air Force (je n’ai pas très bien compris pourquoi, mais ça revient dans les deux cas, comme si c’était le seul corps d’armée aux USA qui avait un pouvoir politique ou quoi. Bref, mystère).

— Les méchants scientifiques vendus au système.

— Ceux qui critiquent les ufologues, et qui sont soit des moutons soit des vendus à la CIA (je prends les virements bancaires, aussi, hein…)

C’est encore les mêmes arguments : le gouvernement américain cache la vérité pour pouvoir garder les technologies aliens pour eux tout seul. On nous dit jamais vraiment pourquoi ils ne vont qu’aux USA, mais apparemment c’est le cas. Même quand c’est écrit par un Français. Ils doivent avoir un faible pour les hotdogs ou le capitalisme. D’ailleurs, si vous ne saviez pas, c’est ce qui explique le boom technologique de ces dernières années ! (marrant, on retrouve le même argument à 30 piges d’écart. Posez pas de questions !).

C’est toujours plus ou moins sexuel : et c’est dégueulasse.

La seule différence notable (et bienvenue), c’est que dans la série, il n’y a pas de mutilation. Enfin. Au moins, pas jusqu’à l’avant-dernier épisode. Je me suis endormi juste avant le dernier. Mais je n’ai pas le courage d’aller vérifier, ma curiosité scientifique a ses limites.

Pour faire simple, c’est de la vieille théorie du complot, c’est mal fait, c’est inintéressant, et ça se regarde/se lit comme un mauvais pamphlet.

Je dois même avouer que ça a fini par m’énerver, au sens premier du terme. Je me suis senti insulté peu ou prou de la même manière par le livre et par la série. Utiliser des procédés rhétoriques foireux pour essayer de convaincre l’audience, et mettre en scène des menteurs. Dans la série, plusieurs de leurs témoignages sont ceux de personnes qui ont menti pour faire le buzz, par exemple. Comme le type qui a photographié sa lampe à huile et a dit que c’était une soucoupe volante de Venus. La planète, pas la marque de rasoirs.

Voire pire, faire l’apologie de bouchers, comme dans le livre. Je n’en reviens pas qu’on est censé ressentir la moindre empathie pour ces personnages incroyablement creux, et en même temps ultrameurtriers. Sur moi, ça a eu un effet de rejet épidermique.

Je ne vous conseille aucune de ces deux… productions.

Mais, si l’aventure poisseuse vous tente, allez-y avec beaucoup de seconds degrés, et la pensée rassurante que Jimmy ne peut plus écrire.

Vu qu’il est mort.

Voilà ! C’est tout pour moi ! Des bisous, n’oubliez pas d’aller sub à la chaine Twitch, et d’assister aux lives de Zelda. C’est elle le cerveau diabolique derrière DoctriZ, et c’est trop cool ce qu’elle fait.

En plus, elle est d’une érudition sans borne, quand il s’agit de SF.

Vous pouvez retrouver ses lives Twitch les mercredis et vendredis, à 18h, en cliquant sur cette phrase. La technologie est magique.

 

Des bisous,

Le Technicien de DoctriZ