Ennui et équipe rouge

 
 
 
    Depuis quelques temps, je me dis que je devrais faire de petites chroniques, ici, pour m'exprimer et ne pas laisser toute la célébrité à Zelda (je plaisante, Zelda est merveilleuse, abonnez-vous sur twitch.tv/doctriz). Je ne trouvais pas de sujets vraiment frappants, donc j'ai un peu laissé tomber l'idée, et j'avais des trucs à faire dans ma vie (c'est faux).

Arriva la RedTeam.

Je saute donc sur mon clavier (il aime ça, ne vous inquiétez pas).

Aujourd’hui, jour où j’écris cette chronique, donc, la saison 1 de la RedTeam vient de faire son ramdam sur Twitch.

Regardez comme on dirait des gens sympa


Je pense qu’il est important ici d’expliquer « kuakésskelaredteam », ce que les gens qui ont parlé dans l’ordinateur n’ont pas vraiment fait de toute la conférence (Bravo le veau). Ce qui est un peu con pour les gens qui sont tombés dessus sans savoir de quoi ça parlait. 

DONC, la RedTeam, c’est un groupe d’écrivain.e.s et de dessinateur.ice.s de SF rigolos qui ont trouvé une combine pour se faire payer par le ministère des armées (nos impôôôôts !) pour imaginer des scénarios de demains qui déchantent, un tantinet nuls, pour que les militaires ils soient contents. Et surtout qu'ils puissent s'imaginer avec des gros fusils pour taper super fort sur le demain nul. Comme des vrais mecs. Et ça fait un super coup de com' pour le ministère des armées, qui veut recruter des nerds pour piloter des drones.

D’un naturel curieux et, disons-le, plutôt taquin, j’ai pris mon courage à deux mains, et je suis allé subir les presque-trois-heures de conférence, de concert et de clips mal joués qu’a été ce grand moment de communication qui, à n’en pas douter, a fait avancer le monde de la SF. Oui, parfois je fais de longues phrases avec plein de virgules, il va falloir s’y faire.


Dans une logique de journalisme total, je me suis donc installé devant mon ordinateur, mal réveillé, avec un café à la main (normal, 14 h 25 du matin, rendez-vous compte). Je vais sur le site dudit bidule (redteamdefense.org) et vois un sublime compte à rebours dans un style très apocalyptique qui me dit qu’il me reste moins de 5 min à vivre. Je bâille et bois une gorgée de café en cliquant sur le lien qui nous amène directement à la page Twitch de l’évènement, m’épargnant ainsi le décompte.

Arrivé sur la page, rien.

Le live n’a pas encore commencé. Ce n’est pas bien grave, il reste encore deux minutes, c’est des militaires, « avant l’heure, c’est pas l’heure, après l’heure, c’est plus l’heure », comme qu’on dit. 14 h 30 arrive.

Toujours pas de live.

Bon.

Ils ont dû avoir un petit contretemps. Je joue avec mon crayon.

14 h 35 : je fais des blagues sur le Discord de DoctriZ en attendant, par ce que je n’ai rien d’autre à faire de ma vie.

14 h 38 : ça y est, le live commence !

Excitation.

L’écran finit par afficher un vieux JPEG avec le logo de la RedTeam, sans musique, sans rien. Austère/20

Mais le chat est accessible. Plein de gens disent bonjour.

14 h 40 : le stagiaire a compris qu’il devait lancer l’animation de l’écran d’attente, et ENFIN on voit un peu de mouvement. Vous ne me croyez pas ? Gens de peu de foi : le logo avait un effet de lumière dynamique ! Si ça, c’est pas le turfu !

14 h 45 : je commence à faire des blagues sur le porte-avion Charles de Gaule qui sera en état de fonctionnement avant le début de ce live dans le chat. Ça fait son petit effet.

Le temps devient long, à regarder un logo, même avec un effet de lumière dynamique dessus. Notez, a posteriori, que j’aurais peut-être dû savourer ces moments-là parce que la suite n’est pas bien glorieuse.

14 h 50 : je retourne sur leur site avec le compte à rebours, là, qui indique bêtement zéro, mais toujours rien.


 

 

14 h 55 : l’écran devient noir, et on a du son ! Attachez-vous, le premier son que cette présentation a à nous offrir, après 25 minutes de poireau : quelqu’un qui tousse. Je ne plaisante même pas. Ce qui a complètement cassé l’effet de surprise quand ils ont allumé d’un coup les néons rouges avec les lasers et la fumée et qu’une silhouette s’est détachée en ombre chinoise menaçante.


Je fais ici une pause pour vous décrire le plateau, parce que c’était un truc incroyable. Imaginez une compétition d’e-sport avec un budget moyen, mais pas honteux. Le tout dans des tons rouge néon et noir sombre — oui, noir sombre — (donc sponso par MSI ou par le Garage Tuning de Thionville, au choix), de la fumée, un gros écran géant en arrière-plan avec le logo de la Team, genre tu t’attends à voir sortir des athlètes qui vont se foutre sur la gueule sur League of Legend ou Starcraft 2. Mais non.


Dans ce décor très vidéoludique de compétition, on a l’attaché de la ministre des armées qui vient faire son speech, en costume de bureau, avec une voix d’expert-comptable qui explique les subtilités de la fusion-acquisition au conseil d’administration économique des investisseurs de pompes funèbres. Il parle à côté du micro, comme font les vrais humains de la vraie vie, et déroule son discours dont je n’ai pas retenu grand chose, à part que Florence Parly ne pouvait pas être là parce qu’elle assistait à la présentation « d’une arme chère à la science-fiction : l’arme laser, destinée à abattre des drones en l’air ». Le turfu on vous a dit.


 

 

Le type blablate un bon moment, nous parle de « ce lieu chargé d’histoire », ce que je ne comprends pas très bien, puis, plus tard, il dit qu’ils sont au théâtre du Trianon (même si ça ressemble beaucoup au plateau télé du début du remake de Robocop. Allez le voir si vous ne me croyez pas. Même s’il est mauvais, c’est pas le sujet, juste, que vous compreniez mes métaphores, quoi). Il finit par évoquer la BlueTeam, et non, ce n’est pas un groupe de musique, mais l’équipe de militaires qui devait trouver des « solutions concrètes » aux problèmes posés par la RedTeam.

Mais on nous dit quand même qu’une partie du travail des auteurs de SF qui font partie de la RedTeam est classé secret défense (frissonnez devant ce mot, bande de vanupieds de non-initiés aux petits papiers du secret de la défense nationale). Moi je pense qu’au ministère, ils sont juste aigris et qu’ils ne veulent pas partager leurs exclus, mais ce n’est que mon opinion.

Retournons à notre comptable, qui nous dit, avec un brin de fierté dans la voix, que les auteurs et autrices (ça, c’est moi qui le dis, lui il a juste dit « auteurs ») ont « pu approcher le fameux Rafale » et se sont entretenus avec l’équipe chargée de la sécurité numérique du territoire. En gros, on leur a fait toucher des gros navions et des gros missiles avant de les faire parler aux geeks de l’armée en mode « ils vont bien s’entendre, ils vont parler de Trek Wars ou de Battlestar SG1 et faire joujou avec des figurines et on aura la paix ». Le remplaçant de la ministre des armées n’en peut plus de joie que de pauvres « artistes du livre » aient touché ses avions, et frétille malgré la machine à fumée qui lui irrite visiblement les yeux. Il est tellement au bord de l’apoplexie qu’il sort le mot à la mode « c’est très disruptif, comme projet ».

Je commence sérieusement à piquer du nez tellement le début est soporifique, long, et chiant comme un jour de pluie en juillet (je vis en Bretagne, je sais de quoi je parle). Je remarque que le speaker a une cravate rouge sur une chemise bleue, et je l’imagine trop devant son miroir, le matin, à mettre sa cravate en mode « hohoho, c’est la RedTeam, donc cravate rouge, je suis si malin ».


Quelques citations marquantes du bonhomme :


« les certitudes sont un piège, et c’est comme ça qu’on perd des guerres » (dixit le mec qui a embauché des auteurs de SF pour faire la « guerre de demain », bref)


« Cette association vertueuse entre les sciences et les arts ». Si la vertu c’est savoir comment mieux tuer des gens demain, on n’a pas la même définition, hein, déso.


« Je veux remercier [j’ai oublié son nom]… Bon, je ne le vois pas parce que j’ai la lumière dans les yeux, mais il est là. » Merci pour cette intervention capitale.


Il remercie tout le monde, il y a deux/trois applaudissements, et le chat est hyper soulagé de le voir partir.


Les lumières s’éteignent, et là…

Il y a des musiciens sur le plateau qui font une mauvaise reprise à moitié dubstep de la musique de Requiem for a Dream. Je m’étouffe de rire dans mon café tellement c’est cliché et pas à propos. Il y a de nouveau un jeu de lumière avec des néons rouges et tout le tintouin pour en mettre plein la vue pour pas trop cher. Ça me fait un peu penser aux boites de nuit du méchant dans le 1er  XxX avec Vin Diesel. Je m’attends presque à ce que le prochain qui va causer ait un accent russe.


À ce moment-là, ça fait presque une heure que je suis devant mon pc, mon café est froid et le bidule a même pas encore commencé, je précise.


Un panneau de transition sauvage apparait, puis les lumières redeviennent « normales », autant que sur un plateau télé, mais où tout est noir. Le directeur de la fac de Paris Sciences et Lettres vient faire sa pub et parle avec chaleur des « partenaires privés essentiels ». Je me renfrogne. C’est une université de sciences humaines, tout devrait être public.

Mais bon. Je suis là pour râler contre l’armée, par contre le saccage de notre université. Je me ressaisis, et là, le type me dit « ce que vous allez voir dans les prochaines heures… » et je vois un peu flou. Comment ça « heures » au pluriel ?! Mais j’en suis déjà à trois pages de document Word, là, c’est hyper long votre truc !


Juste pour le plaisir, par ce que j'aime bien danser et me moquer de l'armée


Je remarque que l’image de la caméra à gauche du plateau bouge de manière un peu désordonnée. Pour faire de la vidéo, ça ressemble fort à un pied mal serré. Alors qu’elle dévisse complètement, on change de point de vue. Je suis un peu déçu.


Un type qui a l’air sursaoulé de la vie arrive en trainant les pieds sur le plateau ou 4 sièges viennent d’apparaitre. Il a très clairement bu son café du pied gauche, ce matin, le mec. On nous dit qu’il s’appelle Nicolas j’ai-oublié-son-nom-de-famille (oui, c’est original comme nom, mais voilà, on en est là) via un carton avec du « code » qui se transforme en lettres. Le kitch est au rendez-vous.

Nicolas, donc, nous dit qu’on va explorer deux scénarios cet après-midi et puis il y aura des questions d’un colonel. Soit. Commençons.


Il y a Laurent Genefort et Virginie Tourney qui arrivent sur le plateau, tout sourire et qui commencent à nous parler du 1er scénario. Alors, c’est dans un pays étranger où l’armée doit exfiltrer des ressortissants français. Ça, c’est le truc de base. MAIS, dans ce pays étranger, c’est la merde, il y a une crue et une épidémie. Vous me direz, oui, bon, très bien, mais ça ressemble un peu à un mercredi, jusque-là, quel est l’intérêt de réunir 10 gus qui écrivent de la SF pour nous dire ça ?

Parce que là arrive la subtilité DU FUTUR : en fait, il y a des « bulles » de réalité virtuelle où les gens sont connectés, que les rigolos de la RedTeam ont appelés « safe spheres ». Pas du tout un tacle aux « safe spaces », mais passons. Le problème, bien sûr, c’est que les gens ils sont complètement accros à leurs sphères et ne peuvent plus se rendre compte du réel (bah oui, les gens sont juste trop cons, en fait, vous ne saviez pas ?). C’est, en gros, un mix un peu nul de Cyberpunk 2020 et de Ready Player One. On nous répète 6 fois que l’armée doit faire face à une « balkanistaion du réel » et qu’elle doit « sécuriser le réel ». Lol.


 

On a ensuite un petit clip sur une « rescapée » sauvée par l’armée qui a dû subir un « sevrage numérique » pour pouvoir « revenir au réel ». Et… c’est très très nul. C’est mal joué et le monologue fait dire à la bonne femme « on paye bien des taxes… Non ? », « on paye bien des impôts, non ? », « on paye bien des charges, n’est-ce pas ? ».

Comme l’a dit le Grand Alex Nikolavitch : Ouate ?



Puis après on a un clip d’une « militaire » qui a dû faire face à cette incroyable situation qu’est de sauver des gens qui sont dans des « bulles de réalité virtuelle », mais en fait on apprend qu’ils se sont fait attaquer par des drones (?) et qu’elle a vu des pubs où il y avait des cadavres parce que son adblokeur ne fonctionnait pas (wtf ?!). Ne vous inquiétez pas, elle est cool et torturée parce qu’elle VAPE ! Hé oui, à l’armée, ce sont aussi des êtres humains. C’est juste con que la fumée de sa clope électronique fasse bugger le fond vert…


Bon, j’avoue, je n’ai pas tout compris à ce scénario, même si j’y suis retourné ensuite, sur leur site et tout, mais ce n’est vraiment pas clair, leur truc. Ils nous parlent de fog of war, de fog of more, de drones, de réalité virtuelle, de crue, de virus, de biohackers, bref, ça fais très gloubiboulga griffoné à la hâte par un élève de 3e sur un sujet d’imagination où il a tout repompé de ce qu’il a mal compris de Matrix (oui, donc le scénar' de Ready Player One. Je ferai zéro cadeau à ce film, je vous préviens).


Laurent Genefort finit par nous montrer une super carte tactique avec des codes couleurs, mais sans légende, donc c’est juste incompréhensible.


Les deux comiques plaisantins finissent par partir, et font place à Romain Lucazeau, et je laisserai cette citation de Wikipédia le définir à ma place : « Il est également l’auteur d’un certain nombre d’études et de rapports de prospective économique, notamment comme contributeur aux réflexions de l’Institut de l’entreprise, think tank patronal. ».


On est donc sur des anarchistes de gauche ultra véner, pour penser la société et les menaces du turfu. Alors, lui il a une petite pochette avec des feuilles A4 dessus, et il lit ses réponses aux questions que Nicolas-le-présentateur-saoulé lui pose.

Il nous dit des trucs hyper profonds du style « à l’horizon 2040, un certain nombre de nouveautés va venir heurter le paradigme de la guerre ». Une bonne grosse métaphore belliciste.

On nous parle de l’importance tactique des drones, de leur faible coût et de leur importance dans les guerres de position. Puis du fait qu’on est en train de fabriquer des missiles extrêmement rapides, qui vont « jusqu’à Mach 8 ou 9 ! ». Bon, okay, encore une fois, tout ça, c’est cool, mais tu me décris la guerre en Irak, la, pas la guerre du futur de demain.

ET LÀ !


« Les Ioniens, Carthage et les Thraces s’allient pour combattre Troie, elle-même alliée de Babylone, tombée aux mains de nationalistes ».



Si c’est pas l’avenir de dans longtemps, ça, sérieux ?

Bon, alors, c’est de quoi qu’ils veulent parler dans leur uchronie à la noix, là ? Ben simplement de « super forteresses », qui ne sont qu’un empilement de technologie contre les drones, un bouclier antimissile et plein de bordels défensifs. Pour citer notre nouveau compagnon du rire sur le plateau : « c’est Vauban, mais avec de l’informatique ». Et… c’est tout. En fait, tout le bordel sur la guerre entre le bloc ionique (à comprendre : l’Europe) et l’alliance Troie-Babylone (à comprendre : la Turquie et les pays du Proche-Orient, hein. On est donc sur de l’avenir bien raciste comme il faut), c’est juste pour mousser le présentateur qui nous lâche un vieux « ça me donne envie de relire Les Guerres puniques, tout ça ! » en bougeant son visage pour faire un rictus snob. Ça ne sert à rien, parce que, très clairement, ils voulaient parler de leurs superforteresses et puis c’est tout. Ils ont construit tout l’univers autour juste pour avoir deux sous de crédibilité en mode « on fait de la SF, regardez, on a fait une Uchronie ». Ce n’est même pas une blague, Lucazeau nous sort « on s’est donné beaucoup de mal pour créer ce qu’on appelle en SF une uchronie ». He bah mon grand, si vous vous êtes donné beaucoup de mal pour pondre ça, va falloir penser à changer de job, hein.


Mais ne réfléchissez pas trop, parce qu’on nous lance un clip ou un streameur qui joue mal son rôle commente en direct une attaque contre un porte-avion via son drone ! C’est hyper cringe et ça ne fait aucun sens (sans déconner, allez voir ça, c’est une pièce maîtresse du 7e art, maintenant).


Puis on évoque les possibilités des drones (à nouveau) avec des phrases du style « les armes qui étaient peu précises, comme les mortiers, deviennent mortelles ». C’est sûr que jusqu’à présent, on utilise des mortiers pour tirer des feux d’artifices, hein, pas sur des gens pour les tuer. Non, mais j’te jure.


On retourne sur les superforteresses (parce que, oui, le reste, on s’en fout, c’est du décor) pour nous dire que c’est des machins très énergivores et que c’est plutôt statique, donc que sur un bateau, par exemple, il va falloir choisir entre le fait de bouger ou de se protéger. Et donc, notre Romain nous dit « un peu un dilemme à la Pyrrhus, si vous me permettez de filer la métaphore antique, hum hum » et je soupire avec bruyauté. Oui, ça n’existe pas, mais vu qu’on a dépassé le point « prout prout » il y a 15 min, je me permets.


Je vais refaire le plein de ma tasse à café en priant tous les Dieux des enfers pour que cette magnifique pièce de stand-up ne s’arrête jamais (c’est faux).


Quand je reviens, tout le monde est sur le plateau, et il y a même un colonel de l’armée de terre qui est avec eux. Le type est incroyable, il a la tête du colonel de l’armée de terre. Ce n’est pas une répétition. Vraiment. Vous imaginez un colonel de l’armée de terre dans votre tête ? Ben c’est lui.

Tout le monde est très content de le voir, il doit être célèbre dans le milieu, sûrement.


Là, il n’y a plus de scénarios, il y a juste des questions du colonel-à-tête-de-colonel. Quelques citations croustillantes :


« Mais en fait, vous faites de l’anticipation, pas de la SF, comment vous avez fait la différence entre les deux ? » —Le colonel-à-tête-de-colonel


« On est pas devin ! » — Laurent Genefort (parle pas trop fort, Laurent, ils vous payent pour prédire l’avenir, fous pas tout en l’air en révélant le pot aux roses !)


« On est face à une dérégulation du marché de l’information » — Virginie Tourney (c’est vrai qu’aujourd’hui où le « marché de l’information » c’est 12 milliardaires qui sont propriétaires de tous les médias, c’est tellement mieux)


« Ce que j’aime dans ce genre de réponses, c’est qu’il n’y a pas de réponse » — Le colonel-à-tête-de-colonel


C’est à ce moment que j’ai décroché parce que j’en avais bien marre et que je commençais à avoir faim. Ce qu’il faut retenir de tout ça ? Deux scénarios bidons de séries B qui ne sont que prétexte à parler d’une technologie nulle (les « safe sphères » et les « superforteresses ») basée sur une pensée un peu réac’ (« les réseaux sociaux c’est une drogue » et « on va faire des châteaux forts ! »), le tout dans une atmosphère kitch de jeux vidéo low cost avec des néons rouges.

Ah, et un live commandité par un ministère de notre gouvernement pour rendre l’armée cool auprès des geeks. C’est de la propagande grossière et j’espère vraiment que personne ne se fera avoir par des ficelles aussi visibles.

 

Voilà, c'est tout pour moi, bonne matinée ! (surtout si vous lisez ça le soir).

 

Des bisous,

 

-Le Technicien de DoctriZ

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